Pour obtenir un travail, il est possible que l’employeur vous fasse passer un test. Ce test qui se fait avant d’être embauché est appelé la période d’essai. Elle est inscrite  dans le contrat de travail de l’entreprise. L’application de la période d’essai se fait suivant une procédure qui peut être consignée dans la lettre d’engagement. Beaucoup d’informations concernent  le déroulement de ce test. Le présent article a pour objectif de vous apprendre davantage sur la période d’essai.

Généralité sur une période d’essai

Cette période permet à l’employeur de l’entreprise d’avoir un point de vue sur le travail du salarié. C’est aussi l’occasion pour le salarié de prendre connaissance de son futur rôle. Cela lui permettra de savoir s’il se trouve à la hauteur de son travail. Une période d’essai peut finir par une embauche ou une rupture de contrat. Par ailleurs, la présence d’une période d’essai n’est pas un test obligatoire à remplir avant tout travail.

Il peut donc y avoir des CDD et CDI sans période d’essai. Le respect des règles mises en place par le code de travail est très important. Ce code est une convention qui s’applique à tout employeur. Ainsi, pour qu’un salarié subisse une période d’essai, cette dernière doit être contenue dans le contrat de travail. À défaut de sa présence, il ne peut y avoir un tel test sur le salarié.

La durée de la période d’essai

La durée impartie pour ce test n’est pas fixe et varie selon le fait qu’il s’agit d’un contrat CDD ou CDI. Pour un contrat à durée indéterminée, le délai est compris entre 2, 3,4 mois. Ce type de contrat concerne par exemple les cadres, les employés, les techniciens. Quand il s’agit des ouvriers, le délai de la période d’essai est de deux mois. Concernant les personnes travaillant dans la maitrise et la technique, elle est de 3 mois. Un employeur doit faire passer quatre mois de test à un cadre avant l’obtention du travail.

Les contrats à durée déterminée ont également leur temps d’essai. Pour un contrat de travail dont la durée est moins d’un semestre, la période d’essai est de deux semaines. Par contre pour un contrat CDD de plus que la moitié d’une année, le test peut durer un mois. Pour des formes d’embauches spéciales, des périodes d’essai peuvent avoir lieu. Par ailleurs, une période d’essai peut subir un renouvellement. Cela aussi est bien pour les CDI comme les CDD. Le renouvellement d’une période d’essai ne peut dépasser le délai de la période d’essai elle-même.

La rupture d’une période d’essai

Il est possible qu’une période d’essai soit rompue avant le temps imparti. Cette cessation peut être induite aussi bien par l’employeur que par le salarié. Dans chacun des cas, un délai de prévenance entre en jeu. Aussi, la rupture d’une période d’essai suit une procédure qui est en fonction de son initiateur. Dans le cas de l’employeur, il y a un préavis d’une journée ou deux avant le licenciement effectif. Le licenciement n’implique pas d’indemnité envers le salarié.

Si c’est le salarié qui rompt la période d’essai, le délai de prévenance est d’une journée. Les préavis sont établis suivant une convention. Cette convention a aussi inscrit qu’en cas de rupture non abusive, l’employeur ne doit vexer aucune indemnité à son salarié.